Les Français qui aiment les hits latino ont déjà entendu parler de cette danse mythique du Kuduro. Pourtant, dans son histoire, il y a des origines diverses. Le Kuduro propose tout de même une ambiance chaleureuse et une danse technique. Pour la maîtriser, il faut la pratiquer. À l’image du célèbre titre Danza Kuduro de Don Omar, cette danse remarquable a de nombreux atouts, tout en restant populaire. C’est une danse que tout le monde aime.
Un tube de 2010 a fait du Kuduro une tendance musicale, une ambiance en boite de nuit qui marque une époque. Les Français apprécient particulièrement cette danse rythmique, envoutante et remarquable. Avant de revenir sur le format de ce genre rythmique, il faut se replonger dans une histoire lointaine. Du Cap-Vert au Portugal en passant par la France, le Kuduro a de nombreuses influences culturelles.
Pourquoi parle-t-on de Kuduro ?
Si son origine en Angola est incontestable, il faut s’attarder sur l’étymologie du mot. En effet, « cul dur » symbolise une danse physique, exceptionnelle, qui demande de nombreux efforts. Ils sont nombreux, dans les cours de danse ou dans les boîtes de nuit, à transpirer à grosses gouttes. En effet, le déroulement de la danse affirme un effort physique de premier plan au niveau des cuisses et sur la synchronisation des mouvements.
Il suffit de regarder le titre de Don Omar pour trouver tous les atouts de cette danse particulière. Par ailleurs, si elle fait l’unanimité auprès du grand public, c’est par sa transversalité des cultures et des instruments utilisés.
Le Kuduro s’inspire du break dance pour son rythme, sa maîtrise du corps, ses gestes et sa dépense physique. Ce n’est pas tout, la samba est le deuxième mouvement de danse qui inspire cette danse populaire.
Le Brésil a, lui aussi, son mot à dire avec des influences culturelles qui rappellent le Miami Basse. Toutes ces danses ont un point commun : elles sont engagées. En effet, si le Kuduro propose une chorégraphie particulière, il en va de même pour les paroles. Chaque amateur de danse sait que le Kuduro contient des mots plutôt durs ou sensibles.
Les paroles comme la musique fusionnent ensemble pour vivre une danse différente de toutes les autres. La mélodie promet de nombreux pas de danse avec pas mal de rythme.
Un style musical qui ne laisse personne indifférent
Le style musical du Kuduro ne laisse pas l’oreille des danseurs dans l’indifférence. En outre, le style très rythmé de la musique donne beaucoup de peps et une ambiance formidable à la piste. Une musique de grand goût et qui utilise tous les outils à sa disposition comme l’électro et un mélange d’instruments traditionnels.
Cette musique envoutante, merveilleuse et qui donne quelques minutes de bonheur aux danseurs et amateurs est un répertoire musical exceptionnel. À la fois par la musique, par son histoire et par ses évolutions, ce style musical embrasse toutes ses origines pour sublimer les singles des artistes.
Le Kuduro, une danse culturelle internationale
Dans la longue histoire de la danse latine, il y a des influences culturelles que personne ne peut oublier. C’est, cette richesse de la culture mélangée à la danse que le Kuduro puise sa biographie depuis des décennies. En effet, cette rythmique que tout le monde connaît émerge sur le continent africain. En l’occurrence, l’Angola ou le Cap Vert proposent une version du Kuduro. Chaque pays d’origine propose quelques variations sur le rythme et le style.
Pour beaucoup, cette danse représente une émotion particulière. Mais dans cette histoire mythique, il y a un homme qui est au centre de cette création : Tony Amado. Il lance la danse que les amateurs de déhanchés, de rythme, de mouvements sensuels ont adoptée.
Le Kuduro naît en 1996 en Angola pour connaître le succès d’aujourd’hui. D’abord, cette danse rythmique représente la fierté d’un continent. L’Afrique propose depuis des siècles une grande histoire de la danse. En Angola puis, au Cap-Vert, il y a des différences majeures selon l’influence du pays et de ses traditions.
Cette naissance du Kuduro est incontestable sur le continent africain. Par ailleurs, l’Angola était sous conglomérat portugais pendant de nombreuses décennies. Ainsi, 26 ans après sa naissance, le Kuduro conserve des origines ancrées dans ses pays de naissance.
Au Portugal, le Kuduro reste une religion. Si bien que l’Europe et le Kuduro s’aiment comme la neige à Noël. Aujourd’hui, la France a complètement intégré cette danse bien particulière. De nombreuses associations de danse rythmique en savent quelque chose.
Les années 2010, un tournant pour le Kuduro
En 2010, la chanson de Dan Omar avec Vincenzo est le point de départ de la popularité du Kuduro. D’abord, il a conquis les amateurs de danse européens. En outre, les radios musicales de l’époque ont mis en lumière ce titre qui s’est diffusé dans la société. Les années 2010 ont démontré que le Kuduro est inscrit dans une culture européenne populaire. Les amateurs de danse ont une bonne pratique grâce aux cours de zumba. Cette célèbre séquence est au menu de multiples cours de danse.
Au fil du temps, les Français n’ont pas changé d’avis sur cette danse qui leur plaît tant. En effet, la zumba est un cours collectif qui se pratique en groupe plutôt que seul. C’est pourquoi, les associations de danse ont connu un engouement populaire autour de ces styles de danse.
Des représentants qui aiment ce style de danse
Que ce soit en France ou à l’international, il existe des chanteurs qui ont adopté le Kuduro dans leur vie professionnelle. Don Omar, acteur dans la franchise de Fast & Furious, a mis en commun le cinéma et cette danse. Par ailleurs, des groupes ont opté pour le Kuduro, pour sa culture et l’engouement qu’il suscite.
Aujourd’hui, de nombreux artistes ont décidé de surfer sur la tendance de cette musique latine, notamment grâce à Don Omar, Lucenzo, Obed ou encore de Tony Amado, qui ont en partie mis la lumière sur ce style. À l’image des derniers singles, le Kuduro reste un incontournable dont les artistes et le grand public ne peuvent se passer. Malgré tout, il évolue avec le temps pour apporter encore cette diversité dans les chorégraphies, les mélodies, ou bien dans l’engagement des artistes.
